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Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles inactivesEtoiles inactives
Région  Préfecture  Ville  Effectif de la population en 2024
Plateau Lobaye Boda 38 006
Mbaïki 25 512
Mongoumba 11 882
Ombella-M'poko Boali 20 675
Bossembélé 20 602
Damara 10 430
Yaloké 24 576
Equateur Mambéré-Kadeï Berberati 118 529
Gamboula 24 178
Nana-Mambéré Abba 7 283
Baoro 20 674
Bouar 81 921
Cantonier 12358*
Sangha-Mbaéré Bayanga 10 194
Nola 36 484
Mambéré Carnot 75 022
Yadé Ouham Bossangoa 63 261
Ouham-Fafa Batangafo 31 125
Bouca 22 079
Kabo 39 539
Ouham-Péndé Bocaranga 41 621
Bossémptélé 12 727
Bozoum 37 989
Lim-Péndé Paoua 54 593
Ngaoundaye 12 240
Kagas Ouaka Bambari 94 890
Grimari 17 075
Ippy 36 443
Kouango 13 482
Kemo Dekoa 22 445
Sibut 36 555
Nana-Gribizi Kaga-Bandoro 62 912
Mbrès 11 838
Fertit Haute-Kotto Bria 53 973
Vakaga Birao 9 665
Bamingui-Bangoran Ndelé 30 954
Haut-Oubangui Mbomou Bangassou 61 826
Basse-Kotto Alindao 37 244
Kembé 8 362
Mobaye 8 270
Haut Mbomou Obo 16 460
Bas-Oubangui Bangui Bangui 1 464 921
RCA Total  2 828 458

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Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles inactives
Région Préfecture Homme Femme Total Superficie Densité (Hab/km² )
Plateaux Ombella-Mpoko 146 251 146 367 292 618 31 835 9,2
Lobaye 180 411 180 878 361 289 19 235 18,8
Plateaux 326 662 327 245 653 907 51 070 12,8
Equateur Sangha-Mbaere 76 337 76 337 152 675 19 412 7,9
Mambere-Kadei 140 503 140 783 281 286 14 467 19,4
Mambere 162 191 162 215 324 406 15 924 20,4
Nana-Mambere 185 916 185 947 371 863 26 600 14
Equateur 564 948 565 282 1 130 230 76 403 14,8
Yadé Ouham 164 838 164 808 329 645 17 716 18,6
Ouham-Fafa 121 183 117 974 239 157 32 722 7,3
Ouham-Pende 127 255 127 394 254 649 18 892 13,5
Lim-Pende 234 011 235 534 469 545 13 396 35,1
Yadé 647 287 645 709 1 292 996 82 726 15,6
Kagas Kemo 98 764 98 774 197 538 17 204 11,5
Nana-Gribizi 116 137 116 068 232 205 19 996 11,6
Ouaka 228 612 230 799 459 412 49 900 9,2
Kagas 443 513 445 641 889 154 87 100 10,2
Fertit Haute-Kotto 72 055 72 235 144 289 86 650 1,7
Vakaga 46 597 42 591 89 189 46 500 1,9
Bamingui-Bangoran 42 631 42 841 85 472 58 200 1,5
Fertit 161 283 157 667 318 950 191 350 1,7
Haut-Oubangui Basse-Kotto 197 696 195 580 393 276 17 604 22,3
Mbomou 136 650 130 997 267 647 61 150 4,4
Haute-Mbomou 29 571 29 655 59 225 55 530 1,1
Haut-Oubangui 363 917 356 231 720 149 134 284 5,4
Bas-Oubangui Bangui 701 203 763 718 1 464 921 67 21 864,50
Bas-Oubangui 701 203 763 718 1 464 921 67 21 864,50
Total RCA 3208814 3261493 6470307 623000 10,4

 

Source : ICASEES, projections démographiques 2024, Direction des Statistiques Démographiques, Sociales, du Genre et de l'Environnement (DSDSGE)

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gervaisBANGUI, 16 novembre 2023 - La revitalisation de l’agriculture est indispensable pour stimuler la croissance et juguler une pauvreté généralisée en République centrafricaine (RCA), selon le tout premier rapport d’évaluation de la pauvreté réalisé par la Banque mondiale pour le pays.

Alors que 70 % de la population en âge de travailler dépend de l’agriculture, le renforcement de ce secteur apparaît comme le moyen le plus direct d’améliorer les moyens de subsistance et de nourrir la population, indique le rapport publié aujourd’hui.

En proie à des décennies de conflit, d’instabilité politique et de faible croissance, la RCA affiche l’un des taux de pauvreté les plus élevés au monde : près de sept personnes sur dix se trouvent en situation d’extrême pauvreté — 65,7 % des Centrafricains vivent avec moins de 2,15 dollars par jour — et plus de la moitié n’ont pas les moyens de se nourrir suffisamment, même en consacrant l’intégralité de leurs dépenses de consommation à l’alimentation.

Au sein d’une population qui compte plus de six millions d’habitants, beaucoup souffrent de privations non monétaires extrêmes : près de neuf personnes sur dix n’ont pas accès à l’électricité, le taux de scolarisation dans le secondaire n’est que de 16 % et 2,5 % seulement des routes sont asphaltées.

« On ne saurait trop insister sur l’urgence de stimuler la croissance économique en République centrafricaine et de sortir la population de la pauvreté. Revitaliser l’agriculture et plus largement mettre en place des filets de protection sociale pour les plus vulnérables, développer le capital humain et favoriser le développement du secteur privé seront essentiels », commente Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le rapport fournit un ensemble de nouvelles données pour aider à mieux cibler les politiques et programmes sociaux et de développement de manière à atteindre les habitants les plus vulnérables. Il propose une feuille de route pour lutter contre la pauvreté qui met l’accent sur le renforcement de l’agriculture en tant que priorité majeure pour générer de la croissance économique et réduire l’insécurité alimentaire dans le pays. L’agriculture pluviale y étant prédominante, le manioc, le maïs, le riz, le sorgho et le millet constituant les principales cultures vivrières, le rapport note que ces activités peuvent s’avérer vulnérables aux chocs climatiques.

La productivité agricole est faible faute d’accès aux intrants essentiels (engrais, irrigation et équipements) et aux marchés (manque de routes asphaltées et commerce limité). D’où l’importance d’investir dans les infrastructures pour accroître l’accès des agriculteurs aux marchés et améliorer ainsi la productivité agricole et les moyens de subsistance.

Le rapport met en avant une série de mesures urgentes et de long terme pour stimuler et maintenir une croissance favorable pour sortir la population centrafricaine de la pauvreté. Il s’agit de renforcer : 

  • Les filets de protection sociale : les filets sociaux jouent un rôle essentiel pour répondre aux besoins immédiats des habitants confrontés aux formes les plus extrêmes de privation et pour les protéger contre les chocs. Actuellement, 1 % seulement des Centrafricains vivent dans un ménage recevant des transferts monétaires de l’État, et 14,3 % dans un ménage recevant une aide alimentaire en nature. Les ménages adoptent par conséquent des stratégies de survie consistant notamment à réduire leur consommation de nourriture, avec le risque d’affaiblir les investissements dans le capital physique et humain.
  • Le capital humain : les politiques visant à renforcer le capital humain, en investissant dans l’éducation et la santé, mais aussi dans l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, peuvent permettre d’amorcer une réduction durable de la pauvreté. Le développement du capital humain et des infrastructures de base pourrait réduire la pauvreté monétaire. Or, un grand nombre d'habitants vivent à une distance bien trop éloignée des écoles, avec une situation particulièrement critique dans les zones reculées et rurales et en ce qui concerne les établissements secondaires ; cet éloignement est corrélé à un taux de scolarisation plus faible et à une pauvreté plus élevée.
  • Les infrastructures et le commerce : un habitant sur dix environ vit à plus d’une heure de marche d’une route primaire, secondaire ou tertiaire. La modernisation des infrastructures, en particulier les réseaux électrique et routier, et les réformes macroéconomiques visant à stimuler le commerce et l’investissement privé peuvent contribuer à poser les fondements nécessaires à une réduction de la pauvreté.
  • La paix et la sécurité : la promotion de la paix et de la sécurité est également essentielle, et toutes les politiques de lutte contre la pauvreté doivent être conçues en tenant compte d’un contexte national marqué par des déplacements de population et une situation de conflit.

« Poursuivre la dynamique engagée sur la collecte de données pourrait aider à concevoir, mettre en œuvre, suivre et évaluer les politiques nécessaires pour améliorer la qualité de vie de la population centrafricaine », souligne Luis Felipe López-Calva, directeur du pôle Pauvreté et équité de la Banque mondiale.

Le rapport s’appuie sur une collecte sans précédent de microdonnées pour proposer des stratégies réalistes visant à sortir les Centrafricains de la pauvreté. Il repose principalement sur l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM), dont les résultats permettent d’évaluer le niveau de pauvreté en RCA pour la première fois depuis plus d’une décennie. L’EHCVM, menée en collaboration avec l’Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICAEES) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a recueilli des données sur un large éventail d’indicateurs socio-économiques, y compris auprès de la population déplacée à l’intérieur du pays. 

 

Source Banque Mondiale

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pauvrete BMCe rapport, la toute première évaluation de la pauvreté en République centrafricaine (RCA), s’appuie sur des microdonnées pour proposer des stratégies réalistes visant à sortir les Centrafricains de la pauvreté. La République centrafricaine doit impérativement se doter de politiques de réduction de la pauvreté pour faire face aux nombreux obstacles au développement — notamment la persistance d’une faible croissance, les conflits et les déplacements de population, ainsi que les menaces croissantes posées par le changement climatique. Conçu pour éclairer ces politiques, ce rapport s’inspire principalement de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) de 2021, la première enquête sur les ménages en mesure d’évaluer le niveau de pauvreté en RCA depuis plus d’une décennie. Il présente lesprincipales statistiques sur la pauvreté et les inégalités en RCA, en utilisant la stratégie d’échantillonnage unique de l’EHCVM afin de tenir compte des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI). L’analyse va au‑delà des seules considérations de la pauvreté monétaire, elle évalue l’étendue des privations non monétaires en RCA, examine les contraintes sur le développement du capital humain, etenvisage le rôle que les moyens de subsistance — en particulier dans l’agriculture — peuvent jouer pour sortir les populations de la pauvreté. Grâce à des données géospatiales, les résultats sont également associés à des indicateurs d’accès physique aux écoles et aux Structures Centres des soins, ainsi qu’à des éléments clés de l’infrastructure de base. Ce résumé analytique met en lumière les principales conclusions de l’évaluation de la pauvreté et décrit les politiques qui permettront à la République centrafricaine de s’engager sur la voie de la réduction de la pauvreté.

 

Source Banque mondiale 

 Télécharger le rapport ici : Rapport final d’Évaluation de la pauvreté en république centrafricaine 2023

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